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Michel Jérôme, un Abitibien attaché à Sacré-Cœur !

Michel Jérôme.

Saint-Vital-de-Clermont, ça vous dit quelque chose ? Si vous résidez dans la grande région de Montréal, probablement que non. Les résidents de ce petit village d’Abitibi-Ouest possèdent pourtant un point en commun avec vous. S’ils doivent être traités pour une commotion cérébrale sérieuse, pour un traumatisme à la suite d’un grave accident de la route ou un problème cardiaque complexe, ils seront dirigés tout comme vous vers l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal.

« Dans mon coin de pays, on connaît l’importance de l’Hôpital du Sacré-Cœur. Il n’est pas rare que quelqu’un y soit transféré pour un important problème de santé », a déclaré M. Michel Jérôme qui est donateur mensuel depuis près de 15 ans et l’ambassadeur de notre nouveau programme de dons mensuels de notre Fondation, le Cercle des Grands Cœurs.

Michel Jérôme a commencé à effectuer des dons mensuels en reconnaissance des soins qui ont été prodigués à son père à Sacré-Cœur pour traiter un anévrisme de l’aorte, en 2005. Ce dernier a été bien suivi et est décédé 12 ans plus tard, à l’âge vénérable de 96 ans. M. Jérôme est très reconnaissant de ce que l’équipe de cardiologie de Sacré-Cœur a fait pour son père.

Michel Jérôme était loin de se douter qu’en 2013 une sérieuse commotion cérébrale subie lors d’une pratique sportive allait l’amener en avion-ambulance directement à Sacré-Cœur. Son épouse, Hélène Mercier, se rappelle bien d’avoir fait le trajet entre l’Abitibi et Montréal, un huit heures de route, pour le retrouver ; car seul le patient prend place dans l’avion-ambulance.

« Je suis dans un cœur »

Jérôme a été hospitalisé pendant une semaine pour soigner sa fracture du crâne et ses trois hématomes au cerveau. «Lorsqu’on lui a posé la question d’usage, savez-vous où vous êtes ? Il disait je suis dans un cœur», a indiqué Mme Mercier, qui se souvient très bien de ce passage à Sacré-Cœur et de ces moments d’inquiétude.

Le retour de M. Jérôme s’est également fait en avion-ambulance et le suivi de son état de santé dans un hôpital de Rouyn-Noranda, à une heure de route de la résidence du couple. L’équipe de Sacré-Cœur a été en lien avec celle de ce centre hospitalier dès son arrivée à la maison. C’est Mme Mercier, une ancienne infirmière, qui a pris soin de lui au quotidien. Elle dit avoir encore de bons souvenirs de l’hébergement qu’elle a trouvé dans une des résidences des Sœurs de la Providence située à proximité de l’Hôpital et surtout du réconfort apporté par les équipes soignantes.

Deux ans plus tard : il faisait 5 marathons

Avec tous ces bons soins, cela aura pris une bonne année à M. Jérôme pour se remettre sur pied et davantage pour ce qui est de retrouver une meilleure humeur. Ce sportif a recommencé à s’entraîner pour, en 2015, faire pas moins de 5 marathons, un record pour lui qui participait annuellement à un évènement du genre.

Selon M. Jérôme, le don mensuel est une façon simple et idéale de donner et d’exprimer sa reconnaissance à l’égard du personnel soignant. Il a opté rapidement pour cette façon de faire un don. « Sans le don mensuel, cela serait plus difficile pour moi de donner autant. Un petit montant chaque mois, ce n’est pas très exigeant et cela représente une bonne somme à la fin de l’année. Aussi, sans le don mensuel, on a tendance à remettre en question son don. Le prélèvement d’un montant chaque mois nous permet d’être fidèles à une cause et d’apporter son soutien. En plus, il n’est pas interdit, en cours d’année, de faire d’autres dons à l’occasion d’un décès ou d’un évènement spécial si on le souhaite, mais on a ainsi la tête tranquille », a expliqué M. Michel Jérôme.

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