Trois jeunes du Collège de Bois-de-Boulogne, animés par l’unique désir d’aider le personnel du système de la santé et leur communauté, ont pris l’initiative de produire des visières de protection avec des imprimantes 3D. Le tout dans le but de faire face à la pénurie de ce type de matériel en raison de la crise de la COVID-19.
Le plus beau dans tout cela, ils ont réalisé le projet bénévolement, en allant se chercher quelques précieux alliés comme le directeur général de leur établissement d’enseignement, Guy Dumais, le vice-président régional des ventes et des opérations pour l'est du Canada chez Bureau en gros, M. Rudel Caron et le président du conseil d’administration de notre Fondation, M. Bernard Pitre. Ils ont offert gratuitement les 100 premières visières à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, le 2 avril dernier, et ont bien l’intention d’augmenter la cadence de production.
Généreux, ils ont même offert la recette pour que d’autres projets du genre se mettent en branle à travers tout le Québec: https://collaboration3d.ca. On le voit, d’autres initiatives du genre s’organisent actuellement.
Depuis leur première production, les jeunes étudiants ont obtenu l'aide de plusieurs personnes, notamment des amis et membres de la famille de M. Jean-Gabriel Maurice, chargé de projet chez Énergère. Voici les individus qui participent à la fabrication de visières avec les étudiants de Bois de Boulogne: Guillaume Perras, Claude Perras, Pierre-André Bouchard, Jérémy Maurice et Éliot Maurice. Ceux-ci fabriquent des cerceaux sur lesquels les étudiants installent les visières de protection.
Quelques jours pour tout mettre en place !
Comment toute cette belle aventure a-t-elle commencé ? Une étudiante du Collège Bois-de-Boulogne, Angela Nauleau-Javaudin, étudiante au Collège Bois-de-Boulogne a, le jeudi 26 mars, découvert qu’une compagnie en France (United 3D Makers) s'était lancée dans la production de visières de protection fabriquées à l’aide d’imprimantes 3D pour aider les hôpitaux. Elle est rapidement rentrée en contact avec le dirigeant de cette entreprise, Michael Introligator, pour comprendre le modèle de production. Il l’a aussitôt aidé en donnant de précieux conseils.
Avec deux autres étudiants du même Cégep, Olivier Godfroy et Frédéric Larochelle, ils se lancent rapidement dans la fabrication de prototypes avec deux imprimantes 3D personnelles. Ce fut la phase 1 de cette initiative.
Dès le samedi 28 mars, ils ont approché le président du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal, M. Bernard Pitre, qui se montre très enthousiaste par le projet et promet son appui. Il fallait lancer la production au plus vite, puisque ce projet allait sauver des vies. En parallèle, le directeur général du Collège de Bois-de-Boulogne a décidé de prêter à ces étudiants motivés 3 imprimantes 3D supplémentaires.
Le lendemain, la direction de Bureau en Gros a accepté immédiatement de leur donner tout le matériel nécessaire disponible dans les magasins à proximité. Grâce à leur réactivité, ils obtiennent de quoi protéger 1 250 employés de la santé !
Le lundi 30 mars, ils lancent la phase 2 de l’initiative : une production sur 5 imprimantes 3D. La cadence visée: protéger 100 personnes de plus par jour par ces visières. Le temps presse.
Le jeudi 2 avril, les 100 premières visières sont livrées à Sacré-Cœur. Par ailleurs, la direction de Bureau en Gros offre aux étudiants une imprimante supplémentaire et de quoi produire 3 000 visières supplémentaires.
Et cette initiative n’est pas encore terminée! Grâce à ces étudiants volontaires et d’autres personnes qui ont emboîté le pas, nos experts bienveillants, nos anges gardiens, seront bien protégés et espérons qu’ils éviteront d’être atteints par la COVID-19 et d’infecter d’autres personnes.
Les dons recueillis sur le site Internet de la Fondation continuent de grimper, grâce notamment à la participation des membres du conseil d’administration de la Fondation qui se sont mobilisés. Vous pouvez vous aussi donner à ce projet en cliquant ici. Cela permettra l’achat de matériel pour augmenter la production. Bravo à ces étudiants débrouillards qui ont le cœur à la bonne place!