Pharmacien ayant œuvré toute sa carrière dans le secteur de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, M. Gilles Moreau possède un attachement profond envers cet établissement auquel il a apporté son appui et une collaboration remarquable.
Ainsi, au cours des années 80, il décide de travailler avec quelques médecins urgentologues de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal afin d’ouvrir une pharmacie dans le Centre d’urgence de Salaberry, une clinique médicale sans rendez-vous, visant à désengorger l’urgence de l’Hôpital où se présentaient régulièrement des patients dont l’état de santé ne nécessitait pas la prise en charge par le service d’urgence.
Cette collaboration ainsi que la qualité des soins prodigués à sa conjointe, en 2005, sont à l’origine de son désir de soutenir financièrement la Fondation par le biais de dons d’actions de compagnies cotées en bourse. Ce type de don permet, selon lui, d’augmenter la valeur de ses dons, car il comporte des avantages intéressants d’un point de vue fiscal.
M. Moreau est toujours pharmacien, bien qu’il ait amorcé une semi-retraite et procédé à la vente de ses pharmacies en 2006, souhaitant passer plus de temps avec sa conjointe. Il travaille maintenant deux demi-journées par semaine, mais s’assure d’être à jour dans les nouveautés dans le secteur pharmaceutique.
La profession de pharmacien a bien changé, dira-t-il, particulièrement au cours des dernières années. Au début de sa pratique, une prescription était une ordonnance qu’on devait remplir de façon intégrale, sans pouvoir rien n’y changer. Depuis quelques mois, la Loi permet aux pharmaciens, dans certaines conditions, de renouveler des ordonnances, de prescrire des médicaments ainsi que des tests de laboratoire. Les infirmiers, les infirmières, les médecins et les pharmaciens travaillent ainsi davantage en étroite collaboration.
C’est dans cet esprit de partenariat et en étant conscient des besoins de l’Hôpital que M. Moreau se promet bien de continuer à soutenir l’établissement.