Un premier projet réalisé !

Équipe de l'unité des blessés médullaires
Équipe de l'unité des blessés médullaires

UN PREMIER PROJET DE CAMPAGNE RÉALISÉ !

Une des grandes forces de notre campagne majeure est que les projets qui s’y rattachent ont déjà reçu l’approbation du ministère de la Santé et des Services sociaux et sont financés à 100 % par la Fondation. Ils peuvent ainsi être réalisés plus rapidement. Grâce à vos dons, nous avons depuis peu une Unité des blessés médullaires au goût du jour, bien dotée des équipements nécessaires pour recevoir ce type de patients et dont les équipes soignantes sont très fières. Ils vous disent d’ailleurs un grand merci !

L’Unité des blessés médullaires possède à peine 12 lits, mais les patients qui y séjournent sont peu mobiles et demandent des soins très spécialisés. Normal, puisque l’atteinte qu’ils ont subie à leur moelle épinière les aura très souvent rendus paraplégiques, tétraplégiques ou quadriplégiques. Au fil des années, certaines unités ont été rénovées, mais pas celle des blessés médullaires.

Il était urgent d’y voir pour maintenir la désignation de l’Hôpital du Sacré-Coeur comme centre d’expertise pour blessés médullaires de l’ouest du Québec. Le projet consistait à refaire le poste d’infirmières, rehausser les installations de ventilation, et installer certains équipements propres à cette clientèle, dont des lève-personnes aux plafonds de toutes les chambres. Parmi les changements majeurs, on note l’aménagement d’un satellite de réadaptation, tout près des chambres de cette unité. Le coût du projet s’est élevé à 1,1 M $.

BIEN PLUS QUE DES TRAVAUX DE RÉNOVATION

L’hospitalisation d’un patient qui a subi une blessure médullaire (à la moelle épinière) dure en moyenne entre 30 et 70 jours. Dès leur sortie des soins intensifs ou à leur arrivée, ils ont besoin de rapidement commencer la physiothérapie pour ne pas perdre de masse musculaire et regagner plus rapidement une partie de leur autonomie. Le satellite de physiothérapie que l’on retrouve au 2eC, à proximité de leurs chambres, évite des délais, des transports dans tout l’Hôpital et permet à l’équipe de physiothérapie de mieux coordonner les activités.

Aussi, selon Yan Giroux, chef d’unité intérimaire du 2eC, juste le fait d’avoir ajouté de la climatisation est bien plus qu’une question de confort pour les patients. Par exemple, une atteinte à la moelle épinière peut faire en sorte qu’un patient soumis à de grandes chaleurs peut avoir de la difficulté à régulariser sa température corporelle et même, en raison de complications, se retrouver carrément aux soins intensifs. Avec la climatisation, on vient réduire ce type de risques.

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