L’artiste Richard Lacroix a une feuille de route personnelle et professionnelle très impressionnante.
Dès l’âge de 6 ans, il a été initié à l’art. «Très jeune, j’étais souvent dans la lune et la chose que j’aimais surtout c’était dessiner. Heureusement mon père a été à l’écoute et m’a inscrit dès cet âge aux cours du samedi à l’École des Beaux-arts de Montréal, ce qui n’était pas courant en 1945», a-t-il précisé.
Puis il a reçu un diplôme en 1959 de l’Institut des Arts graphiques de Montréal où il a étudié les différents métiers de l’imprimerie et surtout de la gravure avec, entre autres, Albert Dumouchel, peintre-graveur et professeur renommé. Il a aussi pu côtoyer des artistes de plusieurs disciplines et des poètes avec lesquels il a réalisé quelques albums de poésies et de gravures.
C’est une bourse du Conseil des arts du Canada, en 1961, qui lui a permis prolonger ses études et la pratique de son art pour un an à Paris. Il y passera finalement près de trois ans se familiarisant avec de toutes nouvelles techniques de gravure en couleur encore inconnues au Québec.
De retour à Montréal, en 1963, il a fondé le premier Atelier libre de recherches graphiques au pays mis sur pied le groupe Fusion des arts et la Guilde Graphique en 1966, qui permettront de faire connaitre les œuvres de nombreux artistes en arts graphiques.
Après avoir fait la promotion de l’estampe pendant plus de 50 ans, Richard Lacroix a pu rassembler une très belle et impressionnante collection de gravures.
Être gagnant de plusieurs prix et ayant participé à plusieurs expositions internationales auront permis à cet artiste de faire de belles rencontres, dont celle, il y a quelques années, qu’il a eue avec l’amateur d’art et pneumologue à l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, le Dr Jean-Luc Malo, l’initiateur de la collection d’œuvres d’art, à l’origine du don de M. Lacroix.