Dr Johannes Frasnelli, chercheur régulier au Centre de recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, a récemment été appelé à partager son expertise dans les médias.
Le goût de la coriandre
Dans un article de Noovo Info publié le 27 juin dernier, le neuroscientifique qui s’intéresse à la physiologie et à la psychologie de l’odorat et du goût ainsi qu’aux maladies qui y sont liées donne les raisons pour lesquelles une partie de la population trouve un goût de savon à la coriandre, alors que pour une autre elle s'avère être une herbe délicieuse. Selon Dr Frasnelli, cette différence de goût s’explique par une particularité génétique. Certaines personnes ont un gène associé à un récepteur qui les rend plus sensibles à l’odeur de la coriandre. Ils sont environ 10 à 15 % de la population à avoir ce gène et à trouver que la coriandre sent et goûte le savon.
Pour en savoir davantage, consultez l’article complet sur le sujet. Dr Frasnelli y décrit également comment l’exposition répétée à la coriandre dans des contextes agréables peut atténuer une aversion pour cette herbe.
Une entrevue sur l’odorat et la génétique
Plus récemment, Dr Frasnelli a été reçu le 13 juillet à l’émission Les années lumières, diffusée à Radio-Canada, pour discuter d’une étude à laquelle il a participé. Cette recherche avait pour objectif de savoir s’il y a des déterminants génétiques qui nous permettent de mieux sentir. Les scientifiques ont découvert l'existence de gènes responsables de la production de récepteurs olfactifs qui vont faire en sorte qu’on va détecter des odeurs particulières plus facilement. Ils ont également observé des différences biologiques, dans les gènes responsables de la capacité olfactive, entre les hommes et les femmes. Au cours de l'entrevue, Dr Frasnelli aborde aussi le lien entre la perte de l’odorat et des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
Pour tout savoir sur l’étude, écoutez le segment sur le site de Radio-Canada Ohdio.