Témoignages en détails

Un geste concret pour améliorer les soins en cardiologie

Le quotidien de Mme Alicia Pelechacz a totalement été chamboulé en 2004. À la suite de séances de dépistage, un diagnostic tombe : elle devra dorénavant concentrer ses énergies à lutter contre cet ennemi redoutable pour ses victimes : le cancer du sein.

Bien épaulée par son conjoint, Mme Pelechacz a été traitée pour son cancer par l’équipe de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal. Dès l’instant où une rémission annoncée a permis à Alicia Pelechacz d’appartenir au groupe des survivantes du cancer du sein, elle s’est fait la promesse qu’elle redonnerait d’une manière ou d’une autre à la société ce qu’elle lui a procuré : l’inestimable possibilité de recouvrer la santé.

Par un concours de circonstances, dans un tout autre contexte, elle et son conjoint, Yvan St-Hilaire, font la connaissance par la suite du Dr Claude Sauvé. Ce dernier les sensibilise à l’urgence pour l’Hôpital d’acquérir un appareil d’échocardiographie répondant adéquatement à la demande. «C’est quand je me suis rendue à l’Hôpital pour apercevoir la vétusté de certains équipements et les locaux utilisés par l’équipe du Dr Sauvé que je me suis dit qu’il fallait absolument faire quelque chose pour aider. J’étais estomaquée et je n’arrivais pas à concevoir que cela puisse exister en Amérique du Nord», affirme Mme Pelechacz.

C’est ainsi qu’Alicia Pelechacz et Yvan St-Hilaire, ce couple d’entrepreneurs dont le champ d’activité est le génie civil, ont entièrement financé l’achat d’un appareil d’échographie cardiaque au montant de 100 000 $. Celui-ci sert à réaliser des examens pour l’évaluation de la presque totalité des troubles du cœur, du foetus à la personne aînée.

«J’ai vu, de mes yeux vu, l’appareil et quand j’ai jeté un coup d’œil sur la liste d’une centaine de personnes qui avaient déjà passé des tests, là j’ai compris que je venais de poser un geste significatif pour chacun d’entre eux. Le bonheur m’a envahie telle une enfant à qui on venait d’offrir le cadeau rêvé», de conclure Mme Pelechacz.

Retour à la liste des témoignages